Pierre Hache (1703-1776)

L’illustre dynastie d’ébénistes grenoblois était fêtée à Lyon à travers deux pièces exceptionnelles, l’une par Pierre et l’autre par son fils Jean-François, rivalisant avec une console dorée de la même période.

La tradition française s’illustrait avec une somptueuse pièce due à l’ébéniste fondateur de la dynastie grenobloise, rivalisant avec les arts naturalistes de la table du XIXe siècle.

Quatre générations d’ébénistes pour une production exceptionnelle qui marie qualité et invention, et ne le cède en rien à l’art des grands confrères parisiens ! Bref, de quoi entretenir une cote au beau fixe. Petit tour d’horizon.

Si l’ébéniste virtuose en était l’invité vedette, la vacation lyonnaise faisait aussi la part belle à la sculpture de Joseph Chinard et à celle de l’époque médiévale.

Parmi des pièces affichant l’inventivité d’une période, on découvrait une création de Hache, repérable entre toutes, et une porcelaine de Chine à monture attribuée à Gouthière.

Deux jours de vacations au rythme soutenu permettaient de redécouvrir les étapes de la construction de la tour Eiffel, comme un riche meuble armorié de Hache.

Réalisée lors du séjour de l’ébéniste dans l’ancienne capitale de la Savoie, cette armoire témoigne de ses débuts déjà virtuoses, privilégiant les décors foisonnants.

Provenant de la vaste collection réunie par François Bigot, ces outils du temps d’avant fascinent toujours les amateurs.

Quatre meubles de Thomas Hache, dont cette remarquable armoire « aux mascarons », illustreront ses productions savoyardes plus connues, mais aussi celles provençales plus précoces de cet ébéniste voyageur.

Aussi séduisantes que précieuses, les marqueteries de pierres dures, paesine ou scagliole, sont toujours recherchées.