Le père de l’op art est né il y a tout juste cent dix ans. Trois expositions reviennent sur la genèse de cette œuvre grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et de musées hongrois. Un événement.
On l’a tellement vu qu’on ne sait plus le regarder : sur les manuels scolaires, en posters défraîchis dans les administrations, sur des bâtiments datés… Victor Vasarely (1906-1997) a été victime de son succès et de la force de son langage plastique ancré dans une époque. Dans les années 1970, il est au summum de sa gloire et incarne l’idée même de modernité : David Bowie choisit l’une de ses œuvres pour la couverture de l’album Space Oddity , sa cote sur le marché de l’art est supérieure à celle de Picasso ou de Dalí, il est soutenu par le couple Pompidou, inspire Paco Rabane ou Courrèges, réalise son rêve de Centre architectonique… Mais à ce moment-là également, il se coupe du marché de l’art et de sa galerie Denise René sa fondation lui permet d’être en contact direct avec le public , à une période où l’op art (art optique) commence à passer de mode. Il n’est plus soutenu par le monde des musées et se retrouve quelque peu oublié. Il était donc temps de s’attaquer au monument Vasarely et de comprendre (ou rappeler) ce qu’il a apporté à l’histoire de l’art. D’où l’enjeu de cette triple exposition au titre évoquant l’infini de ses œuvres géométriques :…
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