Vente le
03 octobre 2020 - 15:00 (CEST) -
26, rue Jean-Lebas - 13200 Arles
Jusqu’alors inconnu de tous les spécialistes, un ensemble d’une trentaine de pièces du célèbre créateur sera présenté prochainement à Arles. Une commande spéciale… et une vente d’exception.
Eugène Printz, table d’appoint en laque rouge chamois arrachée, à plateau rectangulaire souligné de quatre volutes en lame de bronze oxydé à l’éponge et petite sphère en partie centrale, piétement en double arceau à ceinture haute pleine arrondie et jambes fuselées galbées, 57 x 80 x 39,5 cm. Estimation : 18 000/20 000 €
Eugène Printz, table d’appoint en laque rouge chamois arrachée, à plateau rectangulaire souligné de quatre volutes en lame de bronze oxydé à l’éponge et petite sphère en partie centrale, piétement en double arceau à ceinture haute pleine arrondie et jambes fuselées galbées, 57 x 80 x 39,5 cm. Estimation : 18 000/20 000 €
Le concept est toujours à la mode. Les musées tentent de reconstituer des «period rooms» afin de permettre à leurs visiteurs de pénétrer dans l’univers d’une époque ou d’un artiste. C’est à une telle expérience immersive que la jeune commissaire-priseur Christelle Gouirand nous invite, à Arles le 3 octobre, avec la vente aux enchères d’une trentaine de pièces conçues par Eugène Printz pour un appartement parisien dans les années 1930 et 1940 : «Des meubles marquants visuellement, incomparables et intemporels», nous dit-elle. Si les créations de l’ébéniste atteignent aujourd’hui des millions d’euros aux enchères, ils étaient déjà alors réservés à des connaisseurs privilégiés, «qui pouvaient débourser, comme l’indique le catalogue de la galerie Printz en 1934, jusqu’à quarante mille francs pour un gros bahut orné des dinanderies de Dunand (environ 28 900 € en valeur réactualisée, ndlr), vingt mille pour un bureau et mille francs pour une chaise», précise l’experte en arts décoratifs du XX e siècle Amélie Marcilhac. En effet, Printz attira dès la fin des années 1920 une clientèle prestigieuse des quatre coins du monde, aristocrates à l’esprit précurseur ou membres de la bourgeoisie financière et industrielle. Aux côtés de Jeanne Lanvin, du maréchal Lyautey et de la princesse de la Tour d’Auvergne, pour ne citer qu’eux, se tenait alors Madame V. «Une femme sophistiquée, libre et d’esprit avant-gardiste auquel correspond parfaitement le mobilier créé par Eugène Printz», ajoute la commissaire-priseur. Cet ensemble, présenté intact – meubles, luminaires, mais aussi un grand miroir rectangulaire à entourage de laiton oxydé…
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