Le Centre Pompidou organise la première rétrospective de l’Américain depuis son décès. Reconnu tardivement dans son pays natal, l’artiste s’était lié d’amitié avec la France dans les années 1970.
Cy Twombly (1928-2011), School of Athens, 1961, huile, peinture industrielle, crayon de couleur et mine de plomb sur toile, 190,3 x 200,5 cm, collection particulière.
En 1957, Cy Twombly quitte les États-Unis. L’ancien pensionnaire du Black Mountain College est pourtant l’espoir de la nouvelle génération de peintres américains au style singulier fait de griffonnages, rayures et lignes fébriles. Il n’a pas 30 ans et laisse derrière lui ses amis Rauschenberg et Jasper Johns pour aller vivre à Rome. Ce départ est le catalyseur d’une œuvre exécutée par un artiste alors inconnu et qui se fera de plus en plus discret sur sa personne, au point qu’on le qualifiera de mystérieux. Neuf discours sur commode À 24 ans déjà, Twombly fait une demande de bourse de voyage auprès du Virginia Museum of Fine Arts de Richmond, qu’il obtient, en vue «d’étudier les dessins des caves préhistoriques de Lascaux», mais aussi de visiter les musées français, italiens et néerlandais. Romain d’adoption, il voyage sur le pourtour méditerranéen. En 1964, il envoie d’Italie à son marchand de New York, Leo Castelli, une série de neuf toiles sur l’empereur Commode («Nine discourses on Commodus», 1963) pour sa deuxième exposition l’un des trois ensembles majeurs visibles à celle de Paris. Ces peintures, faisant référence à des épisodes de la vie et de la mort de ce tyran…
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